Catégorie : Blogue

Écrit par Danick Roussel, Sexologue
Novembre 2020

Des normes qui choisissaient pour nous

Nos relations modernes : angoisse, exaltation, déception, emballement, frustration, enivrement… etc. Il n’y aura bientôt plus de mots pour d’écrire les types d’émotions aussi complexes les uns que les autres que nos relations modernes nous font vivre. Pourquoi autant de complexité, aujourd’hui? J’entends bien souvent que « les choses étaient on ne peut plus simples autrefois, dans mon temps ».

Écrit par Danick Roussel, Sexologue
Septembre 2020

Dois-je tout avouer à la personne qui partage ma vie ?

Infidélité. À la question : « dois-je tout avouer à la personne qui partage ma vie ? », je ne peux répondre que par une autre question : qu’est-ce qui est le plus important pour toi ? En effet, il n’y a ni bonne ni mauvaise réponse. Il n’y a que ta décision. Une décision qui t’apportera une expérience à la fois positive et négative. La vie est ainsi faite. Nous vivons dans un monde de polarité où le bonheur n’existe pas sans le malheur et où le malheur n’existe pas sans le bonheur. Certains pourraient dire que cette affirmation est cynique. Or, tout est dans la façon dont on accueille cette expérience et les émotions que cette expérience nous fait vivre. J’entends par là, qu’il est important d’accueillir le tout avec auto-compassion et bienveillance envers soi.

Écrit par Danick Roussel, Sexologue
Mai 2020

Ça coupe ! Il y a de l’interférence !

On ne cesse d’entendre que dans une relation de couple, la communication c’est la clef. Je pense que cela est loin d’être faux! Cela dit, bien des éléments influencent le dénouement d’une discussion. Notamment lorsqu’il est question d’un sujet chaud ou qui a une importance quelconque dans la vie du couple. D’une part, du point de vue de l’émetteur, les émotions qui accompagnent nos pensées peuvent parfois avoir rapidement raison de nous. D’une autre part, du point de vue du récepteur, il y a la disponibilité à recevoir ce que l’autre tente de nous communiquer. Une disponibilité pouvant facilement varier à cause des différents stimuli perçus, tout au long de la journée.

De plus, mentionnons également les maints filtres à travers lesquels les deux personnes interprètent ce que l’un et l’autre tentent de se dire. Ces filtres sont multiples et entre autres, ils sont tissés par l’accumulation de nos expériences récentes ou plus lointaines. C’est pourquoi le but de cet article et de vous pointer quelques panneaux indicateurs pour vous aider à revenir à la base de la communication.

Écrit par Danick Roussel, Sexologue
Mai 2020

Performance, compétition, rendement, critique, jugement… Mais où est l’auto-compassion !

Auto-compassion. Un préfixe devant un mot que l’on connait bien, mais qui sonne presque étrange à nos oreilles. Une société axée sur la compétition, le rendement, le jugement et la critique et qui met bien peu l’accent sur le concept du « prendre soin de soi » ne peut faire autrement que de nous amener à voir ce mot comme un concept complètement insolite.

Cela dit, on connait tous le concept du mot compassion. Cet état d’esprit dans lequel une personne est en mesure de reconnaître et d’accueillir l’autre personne à travers ce qu’elle vit, ses joies comme ses souffrances. Cela peut également impliquer le fait de prendre soin d’autrui dans un processus « désintéressé » qui nous permet de garder une certaine distance psychologique, avec une personne vivant une difficulté, un inconfort, un défi ou même un drame.

Auto-compassion ou égoïsme

Or, cela n’est pas une surprise si je vous parle de retourner cette capacité à reconnaître, accueillir et prendre soin d’autrui vers vous, que cela sonne presque comme quelque chose d’inconnu. Une personne que l’on connaît comme ayant la qualité principale d’être compatissante envers autrui est bien valorisant et valorisé.  Cela est plutôt l’inverse lorsqu’on pense à une personne qui aime prendre soin d’elle. Il se peut fort bien que celle-ci soit perçue comme étant égoïste et égocentrique.

Écrit par Danick Roussel, Sexologue
Mai 2020

Thérapie de couple. Attaque, contre-attaque, critique, évitement, mépris et j’en passe ! Ces derniers mots se reflètent fréquemment dans une relation de couple « normal ». Bien que je ne n’aime pas particulièrement le mot « normal », (parce que qui ou quoi définit la normalité ?) je l’utilise ici pour que vous sachez qu’il est commun et fréquent de vivre des conflits dans une relation de couple, et ce, qu’importe votre définition de ce qu’est un couple !

En effet, la présence de ces conflits est même importante à un certain degré, puisqu’elle met sur la table qu’il y a un inconfort ou une difficulté qui nécessite d’être adressé. Vous comprenez maintenant que le fait de vouloir éliminer toute chicane de votre vie de couple et quelque chose de pratiquement impossible, voire non souhaitable. Ainsi, la question n’est donc pas de faire en sorte qu’il n’y ait plus de chicanes dans votre couple, mais plutôt « comment mieux se chicaner » ?

Écrit par Danick Roussel, Sexologue
Avril 2018 

Mettre fin à la surresponsabilisation et l’auto-critique, en vivant dans l’auto-compassion

Auto-critique. Nous voilà maintenant à la toute dernière chronique de la série Herpès : j’ai un nouveau locataire dans ma culotte. Tout au long de cette série de publications, nous sommes passés ensemble à travers plusieurs informations et exercices pour te permettre de vivre le processus d’acceptation du diagnostic.

Écrit par Danick Roussel, Sexologue
Mars 2018

Les mythes et les croyances, d’où viennent-ils ?

Mythes et croyances. Pour faire suite à la dernière chronique Herpès : j’ai un « nouveau locataire » dans ma culotte : Comment faire pour ne pas le transmettre à mon/ma partenaire ?, je te propose ici un autre thème important, qui revient fréquemment lorsqu’il est question du virus herpès simplex : les mythes et les croyances.

Écrit par Danick Roussel, Sexologue
Janvier 2018

Transmission : comment faire pour ne pas le transmettre à mon/ma partenaire ?

Pour faire suite à la chronique Herpès : j’ai un nouveau locataire dans ma culotte : Comment reconnaitre le virus herpès simplex de type 2 ?, celle-ci est maintenant pour t’informer des moyens de prévention de transmission. Bien que M. Herpès soit un locataire avec lequel on peut arriver à bien vivre, tu ne veux probablement pas le voir déménager chez ton/ta partenaire.

Il existe aujourd’hui plusieurs moyens à mettre en place pour diminuer sa présence dans l’organisme et réduire significativement le risque de transmission.

Écrit par Danick Roussel, Sexologue
Novembre 2017

Comment reconnaître le virus herpès simplex de type 2 ?

Tu viens d’apprendre que tu as un « locataire » dans ta culotte : M. Herpès Simplex… Bien que très souvent, M. Herpès se montre relativement docile, lorsqu’il sort de sa cachette, il n’est pas toujours commode : il s’annonce plus ou moins subtilement avant de sortir, il pique, il chauffe et il se présente toujours au mauvais moment ! Parfois, il t’étourdit et te donne de la fièvre. Mais appelons-le tout de même « locataire », puisqu’il vaut mieux essayer de s’entendre avec lui, sachant qu’il ne partira pas de chez toi.

En effet, lorsque le virus a infecté l’organisme, il y reste, puisqu’il est impossible pour le corps de l’éliminer complètement. Les traitements actuels sont d’ordre palliatif et ne permettent pas l’éradication complète du virus.

Bien sûr, il est important de comprendre et de savoir comment faire pour ne pas le présenter à d’autres personnes, mais ce sera le sujet d’un prochain article ! Tout d’abord, comment reconnaître que c’est bel et bien lui ?